lundi 20 juillet 2009

Week-end à Ouidah

Départ vendredi après-midi, à 9 dans la 504 break de notre amie Renée, retraitée stéphanoise qui vient régulièrement à Abomey. On évite les embouteillages monstres de Cotonou en empruntant à Allada une piste en plutot bon état. Trois heures plus tard, sans panne ni pneu crevé, nous voilà à Ouidah, un exploit !

Mais rien ne se passe jamais comme prévu : l'hôtel réservé est innondé !!! On commence alors les recherches sans trainer car la nuit va bientot tomber.
Après s'être posés dans un autre hôtel au sec, on part diner dans un maquis (petit resto). Le choix y est toujours très varié : poulet ou poisson avec pâtes, riz ou frites !
Puis ballade nocturne dans la ville, un local nous offre sa bouteille d'alcool de manioc dont l'odeur nous rapelle les TP de Chimie ! Nous sommes obligés de ruser, le breuvage finit sur le sol ... Du coup, on se rabat sur une valeur sure, le Sodabi, servi dans une vieille bouteille de sirop pour la toux ! La pharmacie n'est jamais loin !

Après une nuit perturbée par les bruits de la rue, nous partons pour une visite de la ville :
- Musée situé dans l'ancien fort portugais qui retrace l'histoire de l'esclavage
- Promenade devant la Basilique et le temple des Pythons
- Puis nous flanons dans les ruelles de Ouidah et dans son marché artisanal (un seul vendeur !)

Dans l'après-midi, alors que les locaux font la sieste, nous partons en bons touristes sous un soleil de plomb faire la route des Esclaves (chemin de 6 kms emprunté par les esclaves pour rejoindre les navires partant pour l'Amérique). La route est superbe et débouche au niveau de la Porte du Non Retour sur la plage, ses cocotiers, la mer et ses rouleaux (baignade dangereuse).

Nous trouvons un hôtel "grand luxe" dans une cocoteraie en bord de mer, piscine d'eau salée, paillote sur la plage, resto avec une vraie carte ! On s'accorde du bon temps : langoustes, crevettes, viandes, barracuda braisé, alocos (frites de bananes plantins) et crêpes au chocolat ! Nous dégustons également des noix de coco fraiches, impressionnés par l'art de manier la machette du vendeur.
La côte est sauvage et peu touristique : les pêcheurs remontent leurs filets, un troupeau de vaches se balade sur le sable...
Les barques des pêcheurs échouées sur la plage nous donnent l'impression que le temps s'est arrêté dans ce petit coin de paradis.
Malheureusement ce n'est pas le cas, après un dernier plongeon, nous reprenons la route pour Abomey. Une nouvelle semaine de stage nous attend ...

A bientôt

1 commentaire:

  1. Après l'effort, le reconfort !!!
    Vous avez bien raison d'en profiter un peu (N.B. Sympa la piscine)
    @ plus et toujours attentif à vos aventures.
    Seb.

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